Jardin Botanique Nicolas Boulay
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Historique

Nicolas Boulay :
Le Jardin Botanique Nicolas Boulay :
* En 1883 est confié à Nicolas Boulay, chanoine et professeur de botanique à la FLST (à l’époque, faculté libre des sciences), le projet de création d’un jardin botanique à l’université catholique de Lille. Comme la botanique prend une place importante dans les programmes en faculté de médecine, des sciences et aussi en école de pharmacie, il y a une volonté de posséder un maximum d’espèces végétales herbacées mises à la disposition des étudiants lors des TP, des cours d’anatomie et de physiologie végétale.
* En 1885 le Jardin Botanique est crée. A cette époque le jardin était très différent : on retrouvait l’allée centrale avec de part et d’autre des plates bandes de plantes classées par famille où chaque espèce du Nord/Pas-de-Calais était représentée au moins une fois (en comptant les arbres et les végétaux de la serre, Nicolas Boulay prévoyait environ 4000 espèces végétales).
* En 1985, c’est le centenaire du jardin botanique Nicolas Boulay Cette année là, Mr Borel, directeur à l’époque du jardin botanique, décide de remanier le jardin. On retrouve alors l’allée centrale avec à sa droite (quand on est face à la faculté de médecine (FLM) un arboretum composé essentiellement de conifères, arbres préférés de Mr Borel, et à sa gauche des plates bandes de plantes herbacées classées par famille. Toujours au niveau de l’arboretum, lors du centenaire, il a été également décidé de créer 2 sites écologiques :
  • - un situé au nord avec une terre de bruyère ce qui donne un terrain acide où sont plantées des fougères, rhododendrons, azalées et hortensias.
  • - A l’angle opposé se trouve une butte calcaire protégée du vent du nord par le mur du jardin, où sont plantées des espèces qui aiment les sols riches en calcium et le soleil tels que digitales, carex, cytises, genévriers.
Cette même année est construit :
  • - un bassin où l’on pouvait y admirer des plantes aquatiques telles que nénuphars,
  • - des serres contenant des plantes tropicales telles qu’orchidées, cotonniers, bananiers et caféier (plantes ne vivant pas sous nos climats !!!). Cet ensemble de végétaux est utilisé comme matériel pédagogique pour les étudiants de la FLS et de l’ISA.
Enfin, toujours à l’occasion du centenaire, ont été plantés des palmiers qui existent toujours à notre époque malgré les hivers parfois rudes (ils sont situés juste derrière la FLM donc abrités par les murs de cette dernière).
* En 2004, les plantes herbacées sont classées en fonction d eleurs vertus thérapeutiques, et la direction à pour projet de posséder dans la partie systématique, un échantillon de chaque famille représentative de la flore du Nord/Pas-de-Calais. Le bassin doit être rénové. Enfin, les serres tropicales n’existent plus, il reste seulement une serre utilisée pour multiplier des plantes servant aux TP d’histologie à la FLST et à l’ISA.
* Aujourd’hui, le bassin à disparu pour laisser place à un parking…et le projet concernant la systématique n’est plus d’actualité.

Il est important de noter que ce jardin botanique possède quelques arbres remarquables qui nous ont valu la récompense, en 2003, du concours municipal des arbres remarquables :

  • - Le Ginkgo (Ginko biloba) : n’est pas un conifère (il fait partie des Ginkgopsides et non des coniféropsides). Il est considéré comme un fossile vivant puisqu’il existait à l’époque des dinosaures. Il est résistant à la pollution, aux maladies et a su résister aux bombes atomiques d’Hiroshima (1945) et de Nagasaki (1945) ainsi qu’à l’explosion nucléaire de Tchernobyl (1986) !! Arbre originaire de Chine. Pieds mâles et femelles sont séparés ; ici c’est un mâle car les fruits des pieds femelles sont puants !! Notre Ginkgo à plus d’un siècle. Il est également appelé l’arbre aux 40 écus car ses feuilles deviennent jaunes or en automne avant de tomber. Feuillage caduc. (Quasi tous les résineux sont à feuillage persistant exceptés Mélèze, Métaséquoia, Ginkgo et Cyprès)
Phytothérapie :
  • - feuille : agit sur la mémoire et la circulation
  • - fruits : sédatif, vermifuge
  • - Le Micocoulier (Celtis australis) : arbre du midi de la France qui se plait dans notre Nord !! Bois souple pour la fabrication de canne, manche d’outil. Celui-ci doit avoir 50 ans.
  • - Le Thuya géant (Thuja plicata) : originaire d’Amérique du Nord. Arbre le plus élevé du jardin. Son bois est très résistant, tendre et léger donc très cher.
  • - Le Métaséquoia (Metasequoia glytostroboides): originaire de Chine. Il est chez nous depuis 1952 (bouture donnée par le muséum d’histoire naturelle). C’est également un fossile vivant car connu depuis l’ère des dinosaures mais il a été identifié depuis 1946. « Méta » = préfixe signifiant « au-delà » Ressemble au Sequoia sempervirens : cônes du méta différents des cônes du sequoi par leurs écailles (disposition opposée des écailles) et par leur long pédoncule. Feuillage caduc.
  • - Le séquoia (Sequoiadendron giganteum): remplace l’If qu’il y avait à l’époque en 1952. Originaire de Californie. Ecorce spongieuse : rôle d’isolant.
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